Par Pierre K. Malouf le 25 mars 2010
Les Québécois comprennent enfin que l’heure est grave. Ramenés au réalisme grâce au leadership exemplaire du premier ministre, ils sont prêts à payer leur électricité au prix du marché, à débourser quelques dollars supplémentaires pour faire garder leurs enfants dans les CPE, à voir augmenter la TVQ de 1%, à dépenser davantage pour envoyer leur progéniture à l’université, à être à jamais les citoyens les plus taxés en Amérique du Nord. Ils voient aussi venir d’un bon oeil les mesures d’austérité qui seront prises pour ralentir l’augmentation des dépenses publiques. Le bon exemple nous est fourni par les employés de l’État, qui, de bon coeur, vont se contenter de modestes augmentations.