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La Russie de Poutine alimente la guerre en Syrie- le dilemme israélien - The Métropolitain

La Russie de Poutine alimente la guerre en Syrie- le dilemme israélien

Par Amb. Freddy Eytan le 30 mai 2013

Jerusalem - La derniere rencontre de Benjamin Netanyahou avec Vladimir Poutine n’a pas reussi a dissiper les graves preoccupations israeliennes, et il semble que la Russie soit determinee a poursuivre ses livraisons d’armes sophistiquees a la Syrie et a soutenir, coute que coute, le regime de Bechar el Assad. 

Depuis la « Guerre Froide », la politique etrangere du Kremlin n’a pas vraiment evoluee. L’ex-Union sovietique possede l’art de faire monter les encheres et de raviver la tension dans le monde, mais a ce jour, elle n’a pas dispose de moyens operationnels pour mettre un terme aux crises regionales ou faire progresser un processus de paix equitable. Rappelons pour memoire les conflits armes dans notre region, la campagne de Suez en 1956, la guerre des Six Jours en 1967, la guerre de Kippour de 1973, les invasions americaines en Irak, et les celebres discours belliqueux des chefs du Kremlin avec leur sempiternel brandissement  de l’arme nucleaire. 

Les Russes menacent a chaque fois d’intervenir directement mais reculeront devant les complications eventuelles d’un conflit arme et se replieront face a l’intransigeance de certains presidents americains, tels que J.F Kennedy, Richard Nixon ou Ronald Reagan. 

Dans les discussions diplomatiques et meme lors des debats universitaires, les sovietologues ne seront jamais unanimes sur les reelles intentions du Politburo. En realite, a l’interieur des murailles du Kremlin, Poutine comme ses predecesseurs, laisse planer le mystere et demeure une veritable enigme.

Une evidence, la crise syrienne n’est plus un conflit local ! Elle s’est transformee au fil des dernieres semaines en une confrontation planetaire qui rappelle la « Guerre Froide » entre les deux superpuissances. L’echec de la Russie de ne pouvoir intervenir dans la chute de Kadhafi en Libye a ete cuisant et humiliant pour Poutine.  Les operations de l’OTAN et en particulier celles de la France ne pourront plus se reproduire avec Assad en Syrie.   Ce pays est le dernier bastion des Russes dans notre region et Moscou considere le regime laic d’Assad un allie precieux et un Etat strategique face a la montee en puissance des Islamistes dans le monde arabe et les tentatives hegemoniques de l’Iran. Toute l’armee syrienne est equipee de materiel sovietique et dans la ville cotiere de Tartous, les Russes abrite une importante base navale. Les deux pays sont lies par 6 milliards de dollars de contrats d’armements signes ces dernieres annees, et la Russie qui a perdu plusieurs contrats au profit  des fabuleux accords signes avec  les Americains tient a maintenir la livraison de ces nouvelles armes pour des raisons a la fois economiques et geostrategiques. Contrairement a l’avis des Occidentaux et d’Israel, ces armes sont qualifiees par le Kremlin de defensives, destinees a proteger des sites strategiques en Syrie et a eviter toute intervention etrangere.  

Toutes les demarches du gouvernement israelien d’annuler la vente de ces armes dangereuses, et notamment des missiles de croisiere supersonique ainsi que des missiles antiaeriens, ont ete helas vouees a l’echec. Pourtant, nos relations bilaterales avec la Russie sont au beau fixe, et la visite officielle de Poutine en juin 2012 en Israel fut apparemment une grande reussite. 

Dans la lignee de sa conduite intransigeante,  nous constatons que Moscou  persiste et signe, soutient le regime sanguinaire d’Assad, alimente la guerre en Syrie par des armes sophistiquees, et risque considerablement d’enflammer toute la region. 

Devant la faiblesse de l’administration Obama et l’impuissance des Occidentaux d’intervenir sur le terrain ou d’instaurer une zone d’interdiction de survol depuis des navires en mer, Israel est plonge dans un grand dilemme et se trouve dans l’obligation de poursuivre a la fois ses demarches diplomatiques mais surtout doit se defendre par tous les moyens possible dont  dispose Tsahal. Il s’agit effectivement de lignes rouges que les Russes ne devraient pas franchir. Nous devons a tout prix contrer l’utilisation de ces nouvelles armes russes par le regime d’Assad, par le Hezbollah iranien ou par toute autre organisation terroriste. 

Les dangers sont donc existentiels et les derniers raids en territoire syrien prouvent que le gouvernement Netanyahou est determine a proteger ses citoyens meme au risque d’un affrontement involontaire avec la Russie de Poutine.   


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