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Droits et démocratie : Harper a raison de faire le ménage - The Métropolitain

Droits et démocratie : Harper a raison de faire le ménage

Par Beryl Wajsman le 11 février 2010

Les demandes de l’opposition fédérale pour une enquête sur la supposé influence négative du gouvernement Harper sur l'organisation Droits et démocratie sont inacceptables, mal conçus et corrosifs. Inacceptables parce qu’ils ne résonnent à rien de plus qu'une chasse aux sorcières cherchant un bénéfice politique sur la mort du défunt président de Droits et démocratie, Rémy Beauregard; qui est mort récemment d'une crise cardiaque. Mal conçu car ils démontrent une ignorance effroyable des lacunes de Droits et démocratie que ce gouvernement a essayé de corriger. Corrosif parce qu'ils démonisent n'importe quelle tentative par n'importe quel gouvernement de réformer n'importe quelle organisation chérie des médias et de la gauche libérale que, en effet, soutient  trop souvent des groupes autour du monde dont les objectifs sont hostiles aux sociétés libres.
Droits et démocratie fut fondé en 1988 par le gouvernement Mulroney. Son objectif original était de faire le genre de travail que fait le National Democratic Institut de Washington. Envoyer des agents à d'autres pays pour aider à établir des institutions démocratiques, surveiller des élections et former les citoyens dans les valeurs et vertus des sociétés libres. L'engagement du NDI au développement démocratique et au pluralisme libéral occidental est franc et clair.
Tristement, Droits et démocratie ne s’est pas développé comme ça. Au lieu d’une vision franche et d’une résolution persistante, elle a poursuivi une approche nébuleuse envers sa mission originale qui ressemblait plus à un cours de deuxième année de bac en science politique que de la bonne politique publique. Il est vrai qu'elle a envoyé de l'argent et du personnel à l'étranger. Mais l'argent est allé trop souvent à ceux qui croyaient qu’ils avaient un droit d'avoir tort; et pire encore, qui ont été instruits dans les diables jumeaux du relativisme moral et de l'équivalence politique qui furent les cachets des universitaires de gauche. Peu d’habilité- et moins de courage - de pouvoir distinguer le bien du mal.
La mort de Beauregard fut en effet une tragédie. Elle est venue après une réunion du conseil d'administration de Droits et démocratie. Mais ça aurait pu se produire n'importe où et à n’importe quel moment. Suggérer que les désaccords que Beauregard avaient eu avec des gens du conseil d’administration nommés par Harper constataient de « l’harcèlement » menant à sa mort - comme fut insinué par certains - est risible au point d'être à la McCarthy en sa nature.
Peu importe ce qu'on puisse penser des dirigeants politiques, le moins que puissent être attendu d’eux est qu'ils maintiennent une rigueur intellectuelle une touche au-dessus d’un film de série B. L'opposition a non seulement échouée à cette épreuve, mais a ajouté un mélodrame supplémentaire basé sur des faits erronés qui aurait du être exacts. Ils allègent que M. Beauregard avait été en un désaccord violent sur des coupures dans le financement soutenues par des gens nommés par Harper. Ces coupes ont été dirigées envers des groupes qui ont des liens avec des organisations reconnus comme étant terroristes par le Canada. À vrai dire, M. Beauregard avait voté pour les coupures dans le financement avec les gens nommés par Harper, dont Beauregard était un lui-même.
Les gens nommés par Harper au conseil d’administration, le président Aurel Braun, Jacques Gauthier, Elliot Tepper et l'avocat des droits de l'homme de renom David Matas, ont essayé de redresser le chaos. Une décision récente qui a rendue l'opposition tout énervée était la décision de couper l’aide financière à plusieurs groupes au Moyen-Orient. Ces groupes ont reçus des sommes par l’entremise de fonds discrétionnaires qui ont eu peu ou pas de surveillance par le conseil d’administration dans le passé. Parmi les organismes recevant les argents provenant des contribuables canadiens étaient Al Haq, qui a est basé en Cisjordanie, et Al Mazan, basé à Gaza. Le directeur général d’Al Haq, Shawan Jabarin, a eu des demandes de visas de sortie refusés par l'Israël et la Jordanie en raison de ses liens au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Le FPLP est une organisation reconnue comme étant terroriste au Canada. La signature de M. Jabarin était sur les documents acceptant l’argent de Droits et démocratie. Pourquoi devraient ces coupes choquer et irriter l'opposition les menant même à alléguer que ce gouvernement compromet l’intégrité de Droits et démocratie? S’il y a de quoi compromettant c’est ce que Droits et démocratie faisait aux politiques de ce pays, et les objectifs de n'importe quel peuple libre. D'ailleurs, simplement en termes de correction, le défunt M. Beauregard - que l'opposition magnifie en grand martyre des mauvais Harperiens – a aussi voté pour couper ces financements.
La glorification de Droits et démocraties sur la mort de M. Beauregard, combiné avec une campagne de diffamation anti-gouvernementale, cherche à arrêter la tentative du gouvernement fédéral de reformer Droits et démocraties en attaquant la légitimité de son droit d’enquêter et en marginalisant les actions indignent que Droits et démocraties a commît dans le passé.
Certains ont même eu la témérité de suggérer que le tout tourne autour de l’impossibilité de critiquer l'Israël. Ils ont complètement tort.
Les votes juifs n'importent pas beaucoup dans ce pays. Il y a seulement 350 000 juifs. Et l'Israël n’est pas l’enjeu numéro un pour tous. L'engagement de ce gouvernement envers l'Israël est basé sur une fidélité à la survie et au succès de la liberté. L'Israël est une nation qui représente la liberté sur le front du plus grand défi existentiel à nos libertés dans le monde aujourd'hui. Si le Canada va financer une organisation comme Droits et démocraties, cette organisation ne devrait-elle pas être fidèle à protéger les principes mêmes que son nom expose?
Un autre peu d'hypocrisie dans les harangues de l'opposition vient de son engagement supposé à la transparence et à l’imputabilité. Je dis supposé parce que personne sur les bancs de l'opposition ne se sont interrogé à propos d’un courriel envoyé par un employé qui allège que chacun des 47 employés de Droits et démocratie voulaient le retrait des membres du conseil d’administration que Harper a nommé. Pourtant il n'y avait aucune lettre signée par les employés, seulement ce courriel indiquant leurs noms. Pourtant l'opposition a voracement pris ce morceau quoique des membres du conseil d’administration ont été contactés par les employés et leur ont indiqués qu'ils n'avaient aucuns liens avec ce courriel et qu’ils n’étaient pas en accord avec.
Et des questions d’imputabilité et d’honnêteté ne sont tristement pas nouvelles à cette organisation. En 2007, bien avant que la plupart des membres du conseil d’administration  de Harper aient été nommés, le Bureau de l'inspecteur général du ministère des affaires étrangères a conclu que Droits et démocratie avait besoin d’une plus grande transparence, de contrôles financiers internes plus strictes et d’une plus grande imputabilité. Même en 1998, le conseil d’administration - un conseil d’administration libéral – a agi pour mettre fin au programme de Droits et démocratie au Moyen-Orient parce qu'il engendrait le mêmes type de problèmes qu’aujourd'hui.
Un autre mensonge que les partis d'opposition ont légitimé est que le conseil d’administration  de Droits et démocratie a rejeté un projet pour aider des victimes de violence sexuelle en République Démocratique du Congo. En effet, il l'a approuvé avec quelques ajustements aux détails. Mais ceci génère une question. Aussi horrible qu’est la violence sexuelle, quel est le lien avec le mandat de faire croitre les idéaux et les institutions démocratiques? Une autre fabrication propagée par l'opposition dans ses demandes pour une enquête est que Droits et démocratie est censée être indépendante du gouvernement. Mais ce n’est pas du tout représentatif de ses compétences. Les ONG étrangères recevant de l’argent de Droits et démocratie doivent être indépendantes de Droits et démocratie. Droits et démocratie ne devait pas être indépendante du même gouvernement qui l'a créée. Ça en fait partie et est alors sujette à la gouvernance de ses agents dûment élus.
À mon avis je ne comprends même pas pourquoi nous avons besoin d'une organisation comme Droits et démocratie. Ne devrait-il pas être le travail de notre ministère des affaires étrangères de s'assurer que ce pays est profondément engagé dans le développement démocratique autour de la planète? Pourquoi est-ce que ceci devrait être sous-traité? Mais voyant qu'il existe, nous devrions être reconnaissants que nous ayons un gouvernement fédéral avec l'engagement résolu envers les droits et à la démocratie que l'organisation elle-même compromet dans ses fonctionnements internes et dans ses opérations externes. Il est temps de faire le ménage.

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