Cinquante ans après que le Premier ministre libérale du Québec Jean première Lesage et son conseil des ministres aient entrepris le changement des réalités sociales, politiques et culturelles du Québec, Paul Gérin-Lajoie, son ministre de l'éducation, est le seul homme encore parmi nous qui peut dire au Québec comment c’était d'être un des dirigeants de l’illustre Révolution tranquille du Québec. Pendant un événement qui a rassemblé un grand nombre d’invités un soir au Centre Sheraton du centre-ville de Montréal, plus qu’une simple poignée des élites politiques du Québec étaient heureux d'aider Gérin-Lajoie et sa famille à célébrer le quatre-vingt-dixième anniversaire de cet homme.
« Paul Gérin-Lajoie est l'une des trois personnes les plus importantes de l'histoire du Québec moderne, » a indiqué la chef de l'opposition municipale et ancienne ministre péquiste Louise Harel. « Car étant un des principaux dirigeants de la Révolution tranquille du Québec, il a fait une grande différence dans la vie de cette province et maintenant il fait de même dans d'autres pays… et particulièrement pour les femmes comme il a fait pour les femmes du Québec. »
Tandis que la liste d'invité incluait un grand nombre de la crème de la crème québécoise, plusieurs ont convenu que leurs vies professionnelles auraient été bien différentes si Lesage et d'autres réformateurs comme Paul Gérin-Lajoie n’auraient pas eu le courage et l'imagination de reformer le système d’éducation de la province.
Autre que le Premier ministre du Québec Jean Charest, les étoiles politiques incluaient les anciens Premier ministres péquistes Lucien Bouchard et Bernard Landry. Après avoir rappelé les invités de ce que Gérin-Lajoie avait fait pour aider les femmes du Québec à avoir accès à une éducation post-secondaire, la chef de l'opposition officielle péquiste Pauline Marois a dit que c’était autant un honneur de remercier l'ex-ministre en leurs noms que c’était de lui souhaiter une bonne fête. Avec une masse d'invités à la réception, Marois, Bouchard et d'autres ont tous partagé un rire quand ils se sont rappelé que Gérin-Lajoie a parfois craint mais a toujours respecté « La Dictée P.G.L. » qui fixe la norme pour le français écrit dans les écoles autour du monde. La Ministre de l'éducation du Québec, Michelle Courchesne, ainsi que l'ancien Ministre de l'éducation, Jacques Chagnon, ont eu beaucoup à dire au sujet de ce que Gérin-Lajoie a fait pour l'infrastructure éducative du Québec dans une ville qui peut maintenant se vanter d’avoir quatre grandes universités à l’intérieur d’un rayon de 5 kilomètres du cœur de son centre-ville. En tant qu’exemple continu de tout ce qu'il a fait pour encourager que l'éducation soit accessible dans sa ville, plusieurs invités, y compris John Parisella, ont mentionné que le Pavillon Hall de l'Université Concordia porte toujours le nom de cet homme sur sa pierre angulaire. Pendant son discours court et sincère, Charest a parlé de l'homme qui a non seulement reformé le système d'éducation entier du Québec mais également de l'homme qui a donné à la province un nouveau «système scolaire démocratique. »
« En 1960, quand vous avez créé un système scolaire libre et obligatoire, a dit Charest, « … vous avez créé un Québec instruit qui était ouvert au monde. »
Le Maire de Montréal Gérald Tremblay a reçu un très long applaudissement quand il a mentionné à quel point il était fier d'ajouter sa signature aux centaines d'autres qui avait signé la nomination de Gérin-Lajoie pour le prochain prix Nobel de la paix. Après les discours de Fatima Houda-Pépin et de l’ancien Premier ministre Lucien Bouchard, c’était au tour de Gérin-Lajoie de prendre la parole. Alors que les invités ont porté une grande attention à ce qu'un homme de 90 ans avait à dire au sujet de ses espoirs, de ses rêves et de son amour durable pour les générations futures partout dans le monde, ils ont été particulièrement attentifs à ce que Gérin-Lajoie avait à dire à propos des enfants et de l'importance de leur éducation pour l’avenir des pays en voie de développement.
« Je suis fier de voir ce que nous [le peuple du Québec] sommes devenu au cours des années. Aux débuts de la Révolution tranquille, nous avons eu un rêve et ensemble… nous avons trouvé les outils pour transformer ce rêve en réalité. J'ai toujours le rêve… mais maintenant c’est pour l'éducation des garçons et des filles dans des pays partout dans le monde. »
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