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Pierre K. Malouf

Des promesses qu’il valait mieux ne pas tenir, sauf une !

Par Pierre K. Malouf le 19 octobre 2012

Élu le 4 septembre avec 31,9 % des suffrages exprimés (0,7% de plus que les libéraux)  et 54 sièges sur 125, le gouvernement dirigé par Mme Marois ne pourra pas tenir la plupart de ses promesses. N’étant pas totalement réduit à l’impuissance,  il a quand même pu prendre quelques décisions douteuses découlant de son programme électoral. J’en mentionnerai quelques-unes. Le moratoire complet sur l’exploitation des gaz de schistes annoncé, moins de vingt-quatre après son assermentation, par la nouvelle ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, est le premier exemple qui me vient à l’esprit.

L’argument fallacieux

Par Pierre K. Malouf le 12 mars 2012

La bêtise et le mensonge ont la vie dure. Ceux qui se sont donné pour tâche de les combattre auront toujours du pain sur la planche.  Dans mon dernier Brasse-camarade, Les troubles continuent sur la rue Saint-Denis. Qui y mettra fin ?,  je revenais sur les manifestations organisées chaque samedi sur la rue Saint-Denis dans le cadre de la campagne BDS (Boycott, désinvestissement Sanctions) par l’organisme appelé PAJU (Palestiniens et Juifs Unis).  Il faut malheureusement  que je revienne à la charge.

Les troubles continuent sur la rue Saint-Denis. Qui y mettra fin?

Par Pierre K. Malouf le 16 décembre 2011

Il y a eu un an le 2 octobre qu’un marchand de chaussures de la rue Saint-Denis, Yves Archambault, a reçu une mise en demeure d’un organisme appelé Palestiniens et Juifs Unis (PAJU) lui enjoignant de retirer de ses tablettes les souliers BeautiFeel, fabriqués en Israël. Bien que cette marque ne représente que deux pour cent de son chiffre d’affaire, le propriétaire du Marcheur considéra avec raison qu’il était libre de mener ses affaires à sa guise et refusa d’obtempérer. Le jour même, une douzaine de manifestants  se massèrent devant sa boutique avec pancartes et banderoles et distribuèrent aux passants de tracts qui dénonçaient la prétendue complicité du Marcheur avec le soi-disant apartheid israélien.

Election analysis: Bain de sièges

Par Pierre K. Malouf le 10 juin 2011

Malouf_Pierre_bw.jpgLe Québec avait mal au Bloc, les Québécois ont choisi comme traitement de choc un bain de sièges NPD! Que les motifs de tout(e) un(e) chacun(e) de voter pour un candidat du NPD aient été justifiés ou farfelus (et certains étaient sans doute excellents aux yeux de ceux qui ont fait ce choix), le résultat est le même:  nous voilà plus que jamais éloignés du pouvoir. Et représentés à Ottawa par des députés dont la majorité des électeurs ne partagent  pas les convictions et ne connaissent pas le programme. 

Décision 2011: Des élections inutiles ?

Par Pierre K. Malouf le 21 avril 2011

Il paraît que la majorité des Canadiens ne voulaient pas  de nouvelles élections fédérales.  Les voilà mis devant le fait accompli. MM. Ignatieff, Layton et Duceppe en voulaient, eux, de nouvelles élections, et Stephen Harper aussi, d’ailleurs, ne soyons pas naïfs. M. Harper a volontairement  poussé ses adversaires dans leurs derniers retranchements, il a atteint son but. Les Conservateurs ne demandaient rien d’autre que d’être renversés, ils l’ont été. M. Harper a bien manoeuvré et compte bien faire élire le 2 mai prochain un gouvernement conservateur majoritaire. Aussi ne pouvons-nous le prendre au sérieux quand il affirme que ces élections sont «inutiles».

Notre nombril: Sommes-nous moralement supérieurs aux Américains?

Par Pierre K. Malouf le 16 février 2011

Dimanche, 9 janvier 2011, 17 heures. Les nouvelles à RDI. À quel événement Radio-Canada donne-t-il la priorité ? Choix de réponses:

Le Québec doit démissionner

Par Pierre K. Malouf le 27 décembre 2010

La société québécoise souffre de maux qui ne mettent pas sa vie en danger à brève échéance, mais qui lui causent des douleurs chroniques et des handicaps débilitants. Le Québec est un malade qui connaît ses symptômes mais qui n’ose pas nommer sa maladie, qui dispose dans sa pharmacie de tous les remèdes qui pourraient favoriser sa guérison, mais qui refuse de les avaler par crainte des effets secondaires, leur préférant des panacés qui agravent le mal au lieu de le guérir.

La crise d’Octobre: l’arbre qui nous cache la forêt

Par Pierre K. Malouf le 4 novembre 2010

laporte_funeral.jpgDéjà quarante ans ! Il fallait commémorer la crise d’Octobre. Les journaux, la télé, la radio ont fait oeuvre utile. Les survivants ont révisé leurs rôles, raccommodé leurs costumes, retouché leur maquillage, puis, devant un vaste parterre de journalistes et de commentateurs brandissant micros et caméras, ont récité et mimé des bribes de la tragédie qu’ils avaient improvisée il y a quarante ans.  Quiconque a vécu ces événements et lu ce qui s’est dit et publié ensuite, ressort de l’exercice de cet automne avec une impression de déjà-vu. Pour ne parler que d’eux, que nous ont dit Jacques Lanctôt, Paul Rose, Robert Comeau, Marc Lalonde, Jérôme Choquette,  Julien Giguère que nous ne savions déjà ? Qu’ont découvert les journalistes ? Quelles nouvelles pistes d’interprétation les commentateurs ont-ils tracées? 

Le baby-boom, oui! Les «baby-boomers», non!

Par Pierre K. Malouf le 9 septembre 2010

Dans un article publié récemment, j’écrivais que les «baby-boomers» n’avaient pas participé à la Révolution tranquille, que les plus âgés d’entre eux, qui en 1960 venaient à peine de dépasser l’âge de la puberté, n’en avaient été que d’innocents témoins, que les plus jeunes n’étaient pas encore nés. Je vais y aller aujourd’hui d’affirmations plus choquantes encore, ce qui me vaudra, je l’espère, le privilège d’être condamné par ceux qui croient encore à l’existence de ce personnage mythique, le «baby-boomer».

La Révolution tranquille expliquée aux jeunes (suite et fin)

Par Pierre K. Malouf le 22 juillet 2010

Avant que nous ne soyons interrompus, vous me demandiez des exemples de l’«hyperactivité» du gouvernement de l’époque. En voici quelques-uns : il y eut une loi qui rendait la fréquentation scolaire obligatoire jusqu'à seize ans, la création du ministère des Affaires fédérales-provinciales, la création du ministère des Affaires culturelles, l’Assurance- hospitalisation, la création de la Société générale de financement, la nationalisation de l’électricité... 

La Révolution tranquille expliquée aux jeunes

Par Pierre K. Malouf le 10 juin 2010

En préparation pour ce numéro, j’ai rencontré une étudiante, qui m’a interrogé sur la Révolution tranquille. Voici, sous forme de questions et réponses, une synthèse de nos échanges. 

Alice : Merci de répondre à mes questions. Vous avez vécu la Révolution tranquille.  Pourriez-vous nous situer dans le temps?

Moi : Avec plaisir, mademoiselle.

 

La triste réalité

Par Pierre K. Malouf le 23 avril 2010

La popularité du gouvernement est au plus bas. Il y a à cela d’excellentes raisons. Il y en a de très mauvaises. Parmi ces dernières, en voici une qui saute aux yeux : le dernier budget du ministre Bachand. Les Québécois sont décidément incapables de voir la réalité en face. 

Pour un Québec scandinave

Par Pierre K. Malouf le 25 mars 2010

cap_booksbw.jpgLes Québécois comprennent enfin que l’heure est grave. Ramenés au réalisme  grâce au  leadership exemplaire du premier ministre, ils sont prêts à payer leur électricité au prix du marché, à débourser quelques dollars supplémentaires pour faire garder leurs enfants dans les CPE, à voir augmenter la TVQ de 1%,  à dépenser davantage pour envoyer leur progéniture à l’université,  à être à jamais les citoyens les plus taxés en Amérique du Nord. Ils voient aussi venir d’un bon oeil les mesures d’austérité qui seront prises pour ralentir l’augmentation des dépenses publiques. Le bon exemple nous est fourni par les employés de l’État, qui, de bon coeur, vont se contenter de modestes augmentations.

La poussière sous le tapis

Par Pierre K. Malouf le 11 février 2010

charest_broom.jpgJ’ai failli intituler cet article Mes prédictions pour l’année 2010. Je me suis ravisé, car ma boule de cristal refuse de me révéler ce qui va se passer cette année. Tout au plus me laisse-t-elle entrevoir ce qui n’arrivera pas. J’ai dressé une liste de ces non-événements.  Voici la prédiction dont je suis le plus sûr : le gouvernement libéral dirigé par Jean Charest ne prendra aucune décision douloureuse.
Attention : «douloureuse» n’est pas synonyme d’ «impopulaire». La création d’une commission d’enquête  sur la corruption dans l’industrie de la construction serait accueillie favorablement par la population, mais serait apparemment douloureuse pour M. Charest (je me demande pourquoi).

Le multiculturalisme au service de l’intolérable

Par Pierre K. Malouf le 11 février 2010

La Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée par l’ONU en 1948 fut  mise à mal  dès le début. Aujourd’hui,  l’utopie universaliste est surtout menacée par l’islamisme, qui ne sévit pas qu’en pays musulman. Il est en train de s’implanter en Occident, où ses adeptes s’ingénient à imposer leurs traditions religieuses aux dépens des libertés individuelles, celles dont leurs femmes devraient jouir, et les nôtres également, qu’ils cherchent à détruire. C’est le cas notamment de la  liberté d’expression. «C’est pourtant sur ces terres, écrit Caroline Fourest, au coeur même des démocraties, que l’universalisme risque de succomber à force de tolérer les idées les plus intolérantes au nom du droit à la différence.»

Fouetter le chat pour que le chien cesse de japper

Par Pierre K. Malouf le 7 janvier 2010

confused-childbw.jpgAvant et depuis son implantation dans les écoles québécoises, le cours Éthique et culture religieuse (ÉCR) est mitraillé de critiques venant de tous les côtés : catholiques traditionnalistes, défenseurs de la laïcité, nationalistes «identitaires», etc.  Ces tirs croisés n’ébranlent en rien la flopée de théologiens qui dirigent en sous-main notre système scolaire, mais tant pis !  Continuons de répéter  que le roi est nu.



Inutile de vous faire vacciner, la fin du monde s’en vient

Par Pierre K. Malouf le 3 décembre 2009

Jean-François Revel écrivait  que pour combattre le mensonge rien n’est plus efficace que la vérité. Contrer une fausse information en la censurant donne toujours de moins bons résultats que le simple fait de lui opposer une information exacte. Voilà un beau principe...  auquel je n’ai jamais pu me rallier sans réserve. Un autre grand auteur, que j’admire tout autant que Revel, mais pour d’autres raisons, Eugène Ionesco, ne disait-il pas, preuves à l’appui, que « la vérité n’intéresse personne » ? Entre l’optimisme de Revel et le pessimisme de Ionesco, mon coeur à longtemps balancé. Aujourd’hui je suis fixé: des événements récents ont en effet démontré sans l’ombre d’un doute que Ionesco avait raison...

Pour en finir avec Falardeau

Par Pierre K. Malouf le 4 novembre 2009

Dans mon dernier Brasse-camarade, Les rues de la honte, je lançais, au terme d’une démonstration qui montrait l’absurdité du projet de changement de nom de la rue Amherst, un appel auquel manquait une phrase essentielle   : « Mais je vous en conjure, débarrassez-nous d’abord du boulevard Maurice-Duplessis!» Cet oubli est d’autant plus déplorable que l’entête de l’article annonçait qu’il y serait question du CHEUF.  Je reviendrai sur le sujet dans un prochain article ; aujourd’hui je veux régler le cas de Pierre Falardeau.

Les rues de la honte

Par Pierre K. Malouf le 1 octobre 2009

La rue Amherst conservera son nom. Échec déplorable ! Le principal reproche que j’adresse aux  valeureux censeurs qui voulaient améliorer les temps présents en épurant les temps anciens., c’est d’en être resté au stade larvaire d’un projet par ailleurs salutaire.  Montréal est sillonnée de long en large et de haut en bas, de rues aux noms douteux, pourquoi diable nous indigner des  seuls méfaits du misérable Jeffrey Amherst, qui n’a même pas su mettre à exécution ses criminelles intentions — ce que les susnommés ignoraient, les grandes vertus faisant souvent bon ménage avec l’ignorance. « Plus le mensonge est énorme, plus il sera cru », disait Joseph Goebbels, je dis que plus la mission est impossible, plus elle anoblit ses héros. Nos redresseurs de torts ont commis l’erreur de ne pas voir assez grand...

Un sujet sans importance

Par Pierre K. Malouf le 2 septembre 2009

La question n’a aucune importance, mais elle est souvent posée de diverses manières qui se ressemblent toutes : quelle différence y a-t-il entre la droite et la gauche ?  Telle mesure proposée par tel parti, par tel groupe de pression, tel penseur, doit-elle être classée à droite ou à gauche ?  De quel bord de l’éventail situer, par exemple, le manifeste des Lucides, la réplique des Solidaires, le rapport Monmarquette, Bouchard-Taylor ?  Hors le sexe de l’individu concerné, comment distinguer un homme de droite d’une femme de gauche, une femme de droite d’un homme de gauche ?  Toujours la même question stérile, que quelques événements récents ont ramenée sur tapis.  Vous me pardonnerez de la traiter ici avec quelque légèreté...

Des changements, oui ! Mais lesquels ?

Par Pierre K. Malouf le 6 août 2009

Nous sommes en récession.  À quelques exceptions près, les experts s’entendent pour identifier la cause du mal : la  « déconnexion entre économie réelle et finance virtuelle. ».  Tous conviennent que  la crise  emmènera des changements.  Dans La Presse du 5 juin, Alain Dubuc écrit qu’elle « va forcer les économies à se transformer et à s’adapter à un monde qui ne sera plus le même .  Dans la revue Liberté, Gilles Dostaler déclare : « Cette crise est donc l’occasion idéale pour remettre en question la façon dont nous fonctionnons . ».

Les héritiers (suite) : cadavre à bord

Par Pierre K. Malouf le 2 juillet 2009

Minoritaire, voire marginal, le rejet du capitalisme constitue au Québec une tradition plus que séculaire, dont je donnais dans mon dernier Brasse-camarade deux menus échantillons tirés au sort à l’époque de la « Grande noirceur » : Gérard Filion directeur du Devoir, Mgr Desranleau, archevêque de Sherbrooke.  J’aurais pu trouver mieux chez les ultramontains de la seconde moitié du XIXe siècle ou parmi les élites traditionnelles des années vingt à quarante du XXe, qui voyaient d’un bon oeil les régimes d’extrême droite qui sévissaient  en Europe...

La nation ne s’est pas prononcée (DATE DE PARUTION 30 OCTOBRE 2008)

Par Pierre K. Malouf le 18 juin 2009

Les libéraux faisaient élire au Québec, sous Trudeau, 74 députés sur 75.  Était-ce alors la nation qui se prononçait pour la vision trudeauiste du fédéralisme ?  Qui soutiendrait une thèse aussi absurde ?  Seul un dictateur peut prétendre agir au nom de la nation.  En démocratie, celui qui obtient plus de votes que ses adversaires, voire une majorité absolue des suffrages (50 % plus un), possède toute la légitimité nécessaire pour exercer le pouvoir, voter des lois, voire déclarer la guerre.  Son pouvoir ne va pas plus loin...

Avons-nous déjà été Canadiens-français? (DATE DE PARUTION 26 JUIN 2008)

Par Pierre K. Malouf le 18 juin 2009

Interviewant Gérard Bouchard dans les heures qui suivirent la publication du rapport de la Commission sur    les différences culturelles, Dominique Poirier s’étonnait que   les commissaires utilisent à propos des Québécois « de souche » l’expression « d’origine canadienne- française », qui, disait-elle, nous ramène en arrière. M. Bouchard rétorqua qu’au contraire cela faisait avancer le débat, que l’expression  « de souche » devrait être réservée aux Amérindiens...

Nous sommes tous des femmes afghanes (DATE DE PARUTION 6 MAI 2009)

Par Pierre K. Malouf le 18 juin 2009

Je l’ai dit dans un précédent article, Obama vient de le confirmer, on ne le répétera jamais assez : si les attentats du World Trade Center n’avaient eu lieu, ni les États-Unis, ni le Canada, ni aucun pays occidental ne seraient intervenus militairement en Afghanistan.  Ce qui se passe actuellement, ce sont les Talibans qui l’ont provoqué naguère en s’alliant à Ben Laden.  L’Afghanistan des Talibans était pour Al-Qaïda une base de lancement pour ses attentats.  Mettons-nous ça dans la tête : ce qui se passe  en 2009 est la conséquence directe de ce qui s’est passé en 2001...

La barbe des barbus (DATE DE PARUTION 10 JUILLET 2008)

Par Pierre K. Malouf le 18 juin 2009

Richard Martineau, le 7 juin, sur le hidjab : « Comme on pouvait le prévoir, l’ineffable Françoise David, ex-féministe qui fait maintenant des courbettes devant les extrémistes religieux (du moins, ceux qui ne sont pas d’obédience catholique, « ouverture » envers les autres communautés oblige), Mme David, donc, applaudit la décision des augustes commissaires à quatre mains [sic]. »

Les héritiers de Mgr Desranleau

Par Pierre K. Malouf le 28 mai 2009

Amir Khadir et Françoise David prétendent, après bien d’autres, nous faire dépasser le capitalisme.  Le dépasser pour aller nous écraser contre un platane ?  Qu’appellent-ils « capitalisme » ?  Les fautes reprochées au capitalisme, comme la pollution, ne sont-elles pas présentes dans toutes les sociétés industrielles, y compris les sociétés socialistes ?  Méfiant, je n’ai pas oublié que les solutions proposées et pratiquées depuis un siècle par les ennemis du capitalisme ont toutes échoué.

Nous sommes tous des femmes afghanes

Par Pierre K. Malouf le 6 mai 2009

Je l’ai dit dans un précédent article, Obama vient de le confirmer, on ne le répétera jamais assez : si les attentats du World Trade Center n’avaient eu lieu, ni les États-Unis, ni le Canada, ni aucun pays occidental ne seraient intervenus militairement en Afghanistan.  Ce qui se passe actuellement, ce sont les Talibans qui l’ont provoqué naguère en s’alliant à Ben Laden.  L’Afghanistan des Talibans était pour Al-Qaïda une base de lancement pour ses attentats.  Mettons-nous ça dans la tête : ce qui se passe  en 2009 est la conséquence directe de ce qui s’est passé en 2001...

Les apostats de la dernière pluie

Par Pierre K. Malouf le 9 avril 2009

Il existe pour un catholique deux façons de quitter l’Église : par une porte dérobée au fond de la sacristie, ou par la porte principale donnant sur le parvis.  La manière discrète et la plus courante : on  se désintéresse de la religion, on ne va plus à la messe, on ne reçoit plus les sacrements, on cesse de croire, mais sans le crier sur les toits ; la manière forte, c’est-à-dire l’apostasie...

Rodéo à Québec

Par Pierre K. Malouf le 19 mars 2009

La Caisse de dépôt a connu une très mauvaise année.  La chasse aux responsables est maintenant ouverte.  Le hic, c’est que dans cette affaire il n’y a que des IRRESPONSABLES.  C’est la faute à personne parce que c’est la faute à tout le monde. « Il n’y aura pas d’empreintes digitales sur l’arme du crime, car il n’y a pas de crime...

Pour que les Lumières ne s’éteignent pas

Par Pierre K. Malouf le 19 mars 2009

Philippe Val est directeur de  Charlie Hebdo, heddomadaire satiriste français dont la réputation  s’est étendue à toute la planète après la publication, le 8 février 2006, des douze caricatures de Mahomet qui avaient paru pour la première fois le 30 septembre 2005 dans le journal danois Jyllands Posten.  Objet de poursuites de la part de la Grande Mosquée de France, de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) et de la Ligue Islamique Mondiale pour « injure publique à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur religion », Charlie Hebdo sortit vainqueur d’un procès qui fut tenu les 7 et 8 février 2007,  jugement confirmé le 12 mars 2008 par la cour d’appel...

Thérapie pour les traumatisés de 1759

Par Pierre K. Malouf le 26 février 2009

plains-of-abraham.jpgSarkozy a traité de sectaires certains nationalistes québécois.  Le mot était peut-être exagéré.  « Bornés » aurait suffi.  Ou peut-être « obscurantistes ».  Falardeau, par exemple,  est un obscurantiste.  L’énergumène écrivait récemment que l’historien Marcel Trudel aurait « vanté les mérites de la défaite », chanté « les louanges du conquérant ».

La routine

Par Pierre K. Malouf le 15 janvier 2009

L’année 2009 nous réserve-t-elle quelque surprise ? Au Canada, et au Québec en particulier, se produira-t-il quelque événement inattendu qui ferait dire aux générations futures que nous venons de vivre un moment-clé de notre évolution ? 

Deux râteliers valent mieux qu`un

Par Pierre K. Malouf le 18 décembre 2008

 La culture, dit le Petit Robert, c’est l’ « ensemble des aspects intellectuels propres à une civilisation, une nation ».  Définissent et distinguent la culture d’un groupe ou d’une société, précise le Petit Larousse, ses usages, ses coutumes, ses manifestations artistiques, religieuses, intellectuelles.  Au Québec, du moins dans le monde politique (ailleurs, je ne sais pas), ces définitions ne sont que partiellement vraies. Au Québec, on n’a que faire de la civilisation, seule compte la nation. Au Québec, point de culture en dehors des arts et des traditions.........

Élections pour les nuls

Par Pierre K. Malouf le 27 novembre 2008

Je regarde aller M. Charest, M. Dumont, Mme Marois (voire Mme David et son acolyte), et je me pâme !..


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