Par Pierre K. Malouf le 16 décembre 2011
Il y a eu un an le 2 octobre qu’un marchand de chaussures de la rue Saint-Denis, Yves Archambault, a reçu une mise en demeure d’un organisme appelé Palestiniens et Juifs Unis (PAJU) lui enjoignant de retirer de ses tablettes les souliers BeautiFeel, fabriqués en Israël. Bien que cette marque ne représente que deux pour cent de son chiffre d’affaire, le propriétaire du Marcheur considéra avec raison qu’il était libre de mener ses affaires à sa guise et refusa d’obtempérer. Le jour même, une douzaine de manifestants se massèrent devant sa boutique avec pancartes et banderoles et distribuèrent aux passants de tracts qui dénonçaient la prétendue complicité du Marcheur avec le soi-disant apartheid israélien.