Par Louise V. Labrecque le 19 octobre 2012
D’abord, on se demande pourquoi un titre pareil. Puis, nous traversons le préambule pour découvrir les intentions de l’auteur, Carl Bergeron. Soudain, s’impose comme une envie d’en savoir davantage, de dévorer ce livre ou mieux, d’écrire, exactement de la même manière que l’on constate l’urgente nécessité, tous les printemps, de préparer le terreau afin que plantes, fleurs et fruits puissent planter ses racines. En fait, cela va encore plus loin que la parole ou l’écriture. Plus loin que la sensibilité. Nous parlons ici de cynisme, comme analyse symbolique et philosophique des films de Denis Arcand. En tant que rapport au monde également, dans un regard en surplomb -comme celui d’Arcand-, scrutant l’horizon au tant de l’intime que du collectif, notamment en ce qui a trait à la situation québécoise actuelle.