Par Phillipe Allard le 18 juin 2009
La raison la plus fréquemment invoquée par les nationalistes de toute tendance pour justifier leur nationalisme est le voisinage entre la majorité francophone du Québec et ce qu’ils appellent, dans un élan si poétique, « une mer d’anglophones ». D’un air entendu, nos patriarches, intellectuels et autres bien-pensants nationalistes ont l’habitude d’inaugurer quasi unanimement leurs discours de cette subtile métaphore. Tout juste si la « mer » ne fait pas partie des « attendus que » de la Loi 101...