Par Daniel Laprès le 18 juin 2009
Il y a une chose dont on n’aura pas beaucoup entendu parler durant notre interminable psychodrame sur les accommodements religieux. Cette chose-là, c’est la liberté. En effet, peu de gens dans les médias ni parmi les bien-pensants de tout poil, et encore moins chez les politiciens, auront relevé le fait que c’est toujours la liberté, ce socle sur lequel repose la démocratie libérale, qui est la première à être remise en cause lorsque les adeptes des sectes religieuses s’efforcent d’imposer leurs coutumes superstitieuses à la société. Le principal discours qu’on aura entendu chez la plupart des éditorialistes, commentateurs et politiciens racoleurs de votes, pourrait en substance se résumer par un insipide : « Tout le monde y est ben beau, tout le monde y est ben fin, les religions sont toutes ben cool. »...