Par Bernard Amyot le 4 novembre 2009
Si l’on se fie aux réactions empressées et émotives au Québec suite à la publication du jugement de la Cour suprême du Canada invalidant certaines dispositions de la Loi 104 en matière de droits linguistiques, on pourrait facilement se croire dans une société à la pensée unique où le nationalisme et la Loi 101 ont statut de religion dont l’infaillibilité ne peut être contestée que sous peine d’excommunication. Dire qu’on entend encore, dans Le Devoir par surcroît, la ligne de Duplessis, ce grand défenseur des droits et libertés, de la tour de Pise qui penche toujours du même bord… Désolant, surtout en 2009…