Par Beryl Wajsman le 10 juin 2011
Il semble que l’élément le plus important à retenir de la dernière élection fédérale soit le supposé renouveau de la gauche. En fait, cet élément est un non-événement. Il n'y a pas eu de renouveau de la gauche. On tente ainsi de démontrer que le succès du NPD est d’abord un phénomène québécois enveloppé dans une «énigme» du Québec. On tente aussi de nous faire croire que ces élections signifient un pays divisé et désespérément polarisé entre une droite récalcitrante et une gauche autocrate. Et pourtant, les raisons sont toutes autres : la fatigue des Québécois pour la séparation et l’incapacité pour les libéraux de rallier les Canadiens à travers un message authentique.