Jérusalem, Israël. Les images en provenance de Gaza sont horribles et très dures à voir. Comment être indifférent à ce gigantesque enchevêtrement, à ce chantier de ruines humaines, au désastre, et à la tragédie des familles palestiniennes. Toutes les guerres sont terribles et sales et nous déplorons une fois encore les victimes et les dégâts. Cependant, les chancelleries et les médias doivent dire toute la vérité et reconnaître que la faute incombe essentiellement au Hamas qui a provoqué cette guerre.Les chefs du Hamas ont cru transformer Tel-Aviv et les villes israéliennes en champ de bataille et en ruine par un lancement massif de roquettes et de missiles, et par des méga-attentats terroristes contre des villages et kibboutzim israéliens situés le long de la frontière. Rappelons que lors de l’échange de notre soldat franco-israélien Guilad Shalit, le Hamas avait dicté l’équation : un soldat en échange de mille terroristes, imaginons que cette équation serait valable aujourd’hui dans le compte macabre des victimes dans les deux camps ?
Fort heureusement, le Hamas n’a pas réussi à réaliser sa stratégie dévastatrice et sanguinaire. Actuellement, ses chefs pensent dicter la marche à suivre, avec arrogance et cynisme, ils refusent toute trêve humanitaire, bien qu’elle soit acceptée unilatéralement par Israël. Les tirs aveugles contre nous sont relancés de plus belle.
De ce fait, nous assistons sur le front diplomatique à un ballet absurde dirigé par John Kerry. L’infatigable Secrétaire d’Etat américain se trompe une fois encore dans ses analyses. Les Etats-Unis sont certes notre meilleur allié stratégique, mais comment expliquer ses messages défaitistes dans notre guerre contre le terrorisme, ce combat inlassable qui la concerne en premier chef et qui pourrait avoir des conséquences néfastes pour le monde entier ?
Etre solidaire d'Israël ne veut pas dire fermer son ambassade à Tel-Aviv, interdire les vols de l’aviation civile américaine et plus grave encore « encourager » les saboteurs de la paix, ces alliées du Hamas et des Frères musulmans tels que le Qatar et la Turquie d’Erdogan.Comment ne pas apprécier la position égyptienne du président Sissi qui vient de détruire dans le Sinaï des dizaines de tunnels des djihadistes? Comment réunir à Paris une réunion pour discuter d’une trêve et ne pas inviter ni les Egyptiens, ni les Palestiniens et ni les Israéliens, les plus concernés ?
Le bilan de la politique d’Obama et de John Kerry au Moyen-Orient est négatif sur tous les plans et dans tous les conflits de la région, en Irak, en Syrie, et à Gaza et également dans le dossier nucléaire avec l’Iran.
Cette politique a échoué également dans le processus de paix avec les Palestiniens. Ne plus être le gendarme du monde est compréhensible mais commettre des erreurs aussi grotesques sur toute la ligne est grave et incompréhensible. Comment croire aux bonnes intentions des Frères musulmans ? A ces riches princes du Qatar qui héberge dans un palace Khaled Meshal? Comment faire confiance à cette chaine qatarie qui manipule les images à partir de Doha ? Comment peut-on encourager un antisémite notoire comme Erdogan ? Pourquoi ne pas voir la réalité en face et la nouvelle donne géopolitique de notre région ?
Il existe dans ce monde des leaders courageux qui comme Stephen Harper disent tout haut ce qui pensent vraiment des terroristes du Hamas ou du Hezbollah. Ils sont toujours à nos côtés dans les moments difficiles et expriment leur solidarité dans notre juste combat et notre légitime défense.
Enfin, il bien triste de constater que la diplomatie américaine actuelleconduite par John Kerry demeure naïve, irréaliste, irréfléchie, et hélas très décevante.
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