Le dernier massacre contre les fidèles de la synagogue Kéhilat Yaacov à Jérusalem s’inscrit dans une série d’attentats sanglants qui ont débuté depuis plusieurs années. Quatre rabbins ont été tués avec leurs châles et livres de prières, assassinés au couteau et à la hache comme du bétail. Des images horribles qui rappellent des souvenirs lointains ceux des pogroms en Europe. Les condamnations unanimes à travers le monde sont réconfortantes mais ne peuvent en aucun cas entendues seulement après chaque attentat meurtrier. La communauté internationale devrait prendre des mesures préventives, être plus énergique face au fléau du terrorisme et elle doit le combattre sans pitié et sans distinction. Nous devons tous dénoncer le terrorisme islamique qui déferle à travers tous les continents.
Ce n’est pas la première fois que des terroristes palestiniens, ici ou ailleurs, choisissent un lieu de prière juif comme cible et le Mont du Temple fait partie aujourd’hui de la même stratégie. Rappelons l’attentat au cœur de Paris, à la synagogue de la rue Copernic dont l’auteur vient d’être extradé après 34 ans passés paisiblement au Canada. Souvenons-nous également du carnage au centre talmudique du Merkaz Harav à Jérusalem, en mars 2008, tuant huit jeunes fidèles juifs.
Désormais, nous sommes confrontés à des actes multiples de terrorisme dont certains sont à caractère individuel. Soulignons qu’il n’existe pas de terroristes solitaires et ces actions ne sont pas des accidents de la route ou des actes commis par des gens insensés ou malades mentaux. Leurs actes sont la conséquence d’incitation à la haine par les dirigeants du Hamas mais aussi d’un laxisme des autorités israéliennes vis-à-vis des résidents de Jérusalem Est.
Le gouvernement et la police devraient réagir avec fermeté et apporter des réponses urgentes à ce nouveau fléau.
Comment laisser circuler librement un ouvrier palestinien avec une carte d’identité israélienne sans connaître ses opinions extrémistes, celles de sa famille liée étroitement au Hamas, de ses proches et de son entourage ? Quelles seront les mesures prises par le gouvernement pour contrecarrer ce genre d’attentat ? Quel est le châtiment exemplaire que les terroristes et leurs commanditaires subiront ? La destruction de leur maison est-elle suffisante ? Quel genre de dissuasion le gouvernement compte adopter ? Comment assurera t-il que de nouveaux attentats ne se répéteront pas? Quelles seront les mesures préventives qui seront prises contre les résidents de Jérusalem-est et contre des extrémistes juifs qui souhaitent vengeance ? Ce sont de nombreuses questions graves que le gouvernement devrait répondre sans palabrer.
Seule une politique claire, cohérente et intransigeante pourra assurer la sécurité des résidents juifs et arabes de la capitale.
Voilà plus d’un siècle que le terrorisme arabe frappe à nos portes. Bien avant la création de l’Etat d’Israël et aujourd’hui encore, les actes de haine et de violence sont perpétrés chaque jour contre une population civile et silencieuse. Contre des femmes, des vieillards et des enfants innocents. Une situation intolérable et intenable pour un peuple qui désire vivre en paix et coexister à jamais avec ses voisins arabes.
Les dirigeants palestiniens ont raté tous les rendez-vous de l’Histoire. Ils n’ont pas changé de visage ni d’objectif. Hier, c’était Georges Habache, le chrétien orthodoxe du Front populaire, aujourd’hui, c’est Khaled Mechaal, chef du Hamas affilié aux Frères musulmans. Leur doctrine est similaire, leur but est le même: le terrorisme est le seul moyen pour pouvoir chasser les Juifs sionistes de la Palestine. Une guerre d’usure et de religion inspirée par des groupes islamistes de tous bords, sunnites et chiites, téléguidée par les ayatollahs de Téhéran ou de l’organisation de l’Etat islamique.
Les derniers attentats à Jérusalem sont basés sur une guerre de religion dont son objectif est de faire flotter l’étendard islamique sur le Mont du Temple. Les cris de vengeance, de joie et d’allégresse après chaque attentat meurtrier prouvent que deux civilisations s’affrontent. Des cultures opposées. Deux écoles contradictoires : celle d’un judaïsme aux valeurs universelles, de la sagesse, de la tolérance et de la prière sincère, face à un intégrisme musulman, ignoble et abject. Une barbarie et une cruauté qui n’ont pas de nom. Comment donc expliquer cette inspiration des jeunes palestiniens ou mêmes européens à l’organisation de l’Etat islamique, aux bourreaux qui coupent des têtes comme du bétail devant les caméras, au nom d’un Dieu méchant et tout puissant !
Chaque matin, et particulièrement le jour de vendredi nous entendons des paroles incendiaires de la part de muezzins et prêtres musulmans. Ces déclarations haineuses et provocantes dûment amplifiées par d’énormes haut-parleurs persistent en prônant le culte de la mort et la haine du Juif. Comment réconcilier “les fils d’Abraham” et vivre en coexistence avec nos voisins les plus proches, comme le souhaitent les chancelleries, si nous ne mettions pas un terme à cet océan de haine aveugle et nous ne luttons pas ensemble contre l’intégrisme?!
Mettons un terme également à l’incitation à la haine au sein même de l’Autorité palestinienne dans les écoles, les universités et à la télévision officielle. Et que Mahmoud Abbas cesse de prononcer des discours différents, l’un belliqueux en arabe, et l’autre «modéré » destiné à l’opinion internationale. Ce double langage est hypocrite et inadmissible !
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