Harel: « Je suis le contraire d’une bureaucrate ! »

Par Dan Delmar le 1 octobre 2009

Avec la collaboration de Daniel Laprès.

Mayoralty candidate Louise Harel went on the defensive in an interview with The Métropolitain this week, saying she does not favour big government, but rather one that is effective and close to citizens, and also harshly criticizing « certains journalistes Anglophones » who she says are jumping to conclusions about her vision for Montreal.

« Tous les gens qui me connaissent et qui ne me détestent pas – parce que, évidemment, je peux vous parler de certains journalistes qui me détestent – tout les gens avec qui j’ai travaillé et dans tous les ministères où j’ai travaillé, les gens savent que je suis le contraire d’une bureaucrate! » Harel said on Monday. 

Her goal is to « réduire la lourdeur bureaucratique de l’administration, » and, when it comes to blue collar workers, would only say that she would uphold « la plafond de la masse salariale » that she introduced as Municipal Affairs minister.

« J’ai toujours travaillé pour rendre des services à la population.  J’ai créé Emploi Québec… J’ai réussi a négocier avec le fédéral le transfert de 1100 fonctionnaires fédéraux pour ajouter des fonctionnaires au Québec », Harel explained. « Si j’étais bureaucrate, je n’aurais pas été élue pendant 28 ans dans Hochelaga-Maisonneuve.  Je suis le contraire d’une bureaucrate ! »

Harel also lashed out at Montreal’s Anglo media, saying that she was « excédée de voir à quel point certains 

journalistes anglophones – je ne sais pas si vous en êtes vous-même – rendent tout négatif d’une vie parlementaire et politique de 30 ans. » Pointing to what she describes as megacity success stories in towns like Sherbrooke and Lenoxville, she said that « c’est pas tout le monde qui partage le point de vue de certains journalistes anglophones. »

Having a record of remaining far from neutral on the issue of the Israel-Palestine conflict, Harel said that she wasn’t worried her pro-Palestinian positions, as reported in this week’s edition, will eliminate members of the Jewish community as a potential voting block.  She said she has met with several community groups and described the meetings as « cordial, » adding that she also has « beaucoup d’amis personnels dans la communauté juive. »

As Municipal Affairs minister, she helped finance the activities of a number of cultural organizations – Jewish, Arab and others – including Medical Aid for Palestine-Canada (MAP), whose founder and president is her long-time partner, Edmond Omran. Her ministry gave grants of $50,000 for their « Rythmes pour la Palestine » events in 2000 and 2001. 

« Comme pour toutes les communautés qui voulaient communiquer leurs valeurs, leurs cultures, je l’ai fait avec plaisir, d’autant plus que l’organisme de mon mari est un organisme à but non-lucratif, » she said. « [Omran] ne tire aucune bénéfice de ça. Il n’y a pas de conflit d’intérêt.  Pourquoi aurais-je privé Montréal d’avoir ce festival du monde arabe ?  Est-ce que je devrais discriminer toute la communauté Arabo-Palestinienne ? »


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