By Louise V. Labrecque on March 12, 2012
En littérature, l’œuvre se crée lentement : on bâtit mot à mot. Le lecteur va de même, qui appréhende le monument, dans le détail, à tout moment. Le cinéma se poursuit dans ce continuum, avec, en prime, un autre niveau de lecture; l’histoire trouve une autre incarnation, et se fixe visuellement au monde, comme pour ajouter à notre compréhension, et bien sûr à notre plaisir. Ainsi, j’étais joyeusement impatiente d’aller voir ce film : « Monsieur Lazhar », et je me souviens de la toute première fois que je l’ai vu, lui, ce professeur débarqué tout droit d’Algérie; je me suis dit : « quelle belle chose que le talent d’enseigner.»