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Louise V. Labrecque
Dali Le Magnifique??
By Louise V. Labrecque on November 29, 2013
Dali moderne, – postmoderne avant son temps-, se situe réellement dans ce continuum moderne, en marche sur un fil d’acier, – dire en équilibre serait exagéré, mais il tenta par son œuvre à libérer sa puissance créatrice de son narcissisme- en recherche incessante de points culminants s’imposant d’eux-mêmes. En ce sens, Dali ouvre la porte à tous les possibles, construit et déconstruit le genre avec son célèbre : « le surréalisme, c’est moi! »
Que Faire Maintenant?
By Louise V. Labrecque on November 10, 2013
Nul n’est prophete en son pays et les traditions ont la vie dure. Notre temps salue des ruptures que l’ont dit necessaires . Or, je prefere, et de loin, saluer l’invention, la continuite des connaissances. Il y a une zone grise qui s’exprime ainsi : Sapere aude ! , soit le message celebre des Lumieres : « ose penser par toi-meme !» ou « aie le courage de te servir de ton propre entendement! » De plus, Pierre Bayle a ecrit sur le deracinement, ce qu’il exige de l’homme, a savoir le droit d’ « une conscience errante ». Et de la on suppose le defi irreconciliable avec une racine identitaire.
Un silence rempli d’éloquence
By Louise V. Labrecque on May 7, 2013
Le silence des musulmans dit modérés a de quoi laisser pantois. Il vient un temps où il faut cesser de s’accouder à la fenêtre, pour enfin prouver au monde notre « extraordinaire vision ». En effet, aucun vœu pieu ne fera l’affaire : ce qu’exige maintenant tous les états éclairés de la communauté internationale, ce sont des preuves, des données tangibles, empiriques, irréfutables, exprimant hors de tout doute que l’Islam est bel et bien une religion de paix. Et si nous sommes un tantinet pressés, voire clairement agacés, c’est que la farce a assez durée : nous sommes las de ce scandale fondamental laissant croire en une paix puisant hypocritement son eau à la source des pires barbaries, du terrorisme, de la haine perverse et mortifère.
Henriette Dessaulles (1860 – 1946) : ces petites choses de notre Histoire.
By Louise V. Labrecque on February 12, 2013
Originaire de Saint-Hyacinthe, Henriettte Dessaulles épousa en 1881 Maurice Saint-Jacques, lequel mourut quelques années plus tard des suites d’une pneumonie. Veuve avec sept enfants, elle se retrouve alors dans l’obligation de devoir gagner sa vie. Sous divers pseudonymes, tant il était inconvenant pour les femmes de publier à l’époque, elle signa plusieurs papiers, dans divers journaux, notamment Le Journal de Françoise, Le Canada, La Patrie, Le Nationaliste. En 1911, son cousin Henri Bourassa fonda le journal Le Devoir où elle inaugura une chronique hebdomadaire : « lettre de Fadette », laquelle nous lègue pas moins de 1700 textes.
Un cynique chez les lyriques
By Louise V. Labrecque on October 19, 2012
D’abord, on se demande pourquoi un titre pareil. Puis, nous traversons le préambule pour découvrir les intentions de l’auteur, Carl Bergeron. Soudain, s’impose comme une envie d’en savoir davantage, de dévorer ce livre ou mieux, d’écrire, exactement de la même manière que l’on constate l’urgente nécessité, tous les printemps, de préparer le terreau afin que plantes, fleurs et fruits puissent planter ses racines. En fait, cela va encore plus loin que la parole ou l’écriture. Plus loin que la sensibilité. Nous parlons ici de cynisme, comme analyse symbolique et philosophique des films de Denis Arcand. En tant que rapport au monde également, dans un regard en surplomb -comme celui d’Arcand-, scrutant l’horizon au tant de l’intime que du collectif, notamment en ce qui a trait à la situation québécoise actuelle.
«Mille faces cachées»
By Louise V. Labrecque on July 18, 2012
C’est dans une maison de la rue Saint-Hubert, à Montréal, qu’habite le député d’origine iranienne Amir Khadir, lequel appelle à la non-liberté de commerce et à l’apartheid israélien, notamment sur la rue Saint-Denis à Montréal, face aux boutiques Le Marcheur et Naot, lesquelles vendent des produits de marque israélienne. Sur la grande affiche, à côté de la porte principale, en gros caractères, est inscrit : « Quand l’injustice devient loi, la résistance est un devoir ». Sitôt franchi le seuil, derrière ce paravent, une face cachée apparaît soudainement. En effet, en se promenant dans le quartier, il n’est pas nécessaire d’avoir une loupe pour constater combien le député de Mercier suscite de vifs sentiments. Il faut dire qu’en s’exaltant tantôt pour Martin Luther King, tantôt pour Mahatma Gandhi, il y a loin de la coupe aux lèvres. En effet, nous pourrions en rire si au moins c’était drôle.
Oz Bijoux: Cherchez la Femme
By Louise V. Labrecque on May 18, 2012
C’est l’histoire d’une petite bijouterie de quartier. Le spectacle quotidien des commerçants, celui des gens de la rue. J’écris cet article par solidarité à tous les artistes, qui travaillent durement, et souvent sans reconnaissance digne de ce nom. Le printemps est revenu sur Saint-Denis. Une rue pas comme les autres. Nous sommes à Montréal. Le parfum des lilas n’a pas encore envahi la ville. Mais ça s’en vient…
Un film à l’écart des modes: Monsieur Lazhar
By Louise V. Labrecque on March 12, 2012
En littérature, l’œuvre se crée lentement : on bâtit mot à mot. Le lecteur va de même, qui appréhende le monument, dans le détail, à tout moment. Le cinéma se poursuit dans ce continuum, avec, en prime, un autre niveau de lecture; l’histoire trouve une autre incarnation, et se fixe visuellement au monde, comme pour ajouter à notre compréhension, et bien sûr à notre plaisir. Ainsi, j’étais joyeusement impatiente d’aller voir ce film : « Monsieur Lazhar », et je me souviens de la toute première fois que je l’ai vu, lui, ce professeur débarqué tout droit d’Algérie; je me suis dit : « quelle belle chose que le talent d’enseigner.»
Une pensée en équilibre
By Louise V. Labrecque on August 26, 2011
Justement, je souhaite, par la rédaction de cet article, vous entretenir d’un livre intimement et entièrement associé à cette attitude philosophique : « PENSÉES pour vivre au quotidien», deuxième recueil de la très éclairée auteure et philosophe: Danièle Geoffrion, publié aux Éditions du CRAM. De toute évidence, ce livre s’inscrit dans le continuum de la publication du premier recueil « Philosopher pour vivre au quotidien - du sens et des mots -, tout en suggérant une ouverture pour aller plus loin en soi, plus profondément, afin de susciter l’envol de tout ce que l’on porte enfouis, et qui ne demande, souvent, qu’à se laisser happer par la lumière de la réalité.
Ringuet, cet illustre inconnu
By Louise V. Labrecque on April 21, 2011
Philippe Panneton, dit Ringuet (nom de sa mère), trifluvien d’origine et ensuite montréalais, écrivain et auteur du roman Trente arpents amène une réflexion sur nos origines. Tel un monde oublié, le Dr Panneton illustre avec force et justesse, dans le livre Un Monde était leur Empire, notre préhistoire américaine. Dans les manuels, nous nous intéressons en effet beaucoup plus à l’Europe qu’à l’Amérique. Ce fait s’explique aisément et il n’y rien là de quoi s’élever. Nous sommes bien un peu européens malgré notre transplantation il y a quelques siècles en sol québécois.
L’Islam est-il né dans un désert?
By Louise V. Labrecque on September 9, 2010
Dans cinq ou huit langues différentes, en fouillant bien, des savants ont trouvés des textes arabiques, qui n’ont aucune parenté avec l’arabe qu’on connait. Le défi, pour quiconque s’intéresse à l’avant-Islam, c’est de trouver des sources. Il faut donc, bien souvent, se tourner vers la tradition orale et de la poésie archaïque, recueillis par les premiers savants arabo-musulmans (des milliers de textes antiques), souvent gravés sur pierre ou métal, espèces de graffitis incisés par des passants sur les roches, le long des chemins et autres documents d’archives écrits sur des bouts de bois, en alphabet cursif. En effet, cette diversité précède la conversion à l’Islam et porte le nom de Jâhiliyya ou « Age de l’ignorance »; en ce temps-là, la Mecque était une petite bourgade aux ressources limitées où la faim et la survie était lot quotidien de la population. Parce qu’elle n’a jamais été réellement conquise, l’Arabie n’est mentionnée qu’incidemment dans les sources orientales (annales syriennes et la Bible).
LA DÉLIVRÉE
By Louise V. Labrecque on September 9, 2010
Enfin! Éva Circé-Côté est sortie des oubliettes pour entrer de plein fouet dans nos esprits, en même temps que sur les tablettes de nos librairies ! Il était temps, en effet, de dépoussiérer l’œuvre extraordinaire de cette grande dame, libre-penseuse, poète, dramaturge, journaliste, musicienne, et j’en passe ! Dans cent ans, ceux qui voudront comprendre le prix des combats contre l’ignorance et l’intolérance dans le Québec des années 1900, s’épargneront de longues et austères recherches, s’ils consentent à passer au peigne fin le livre d’Andrée Lévesque “Éva Circé-Côté libre-penseuse 1871-1949. »
Démocratie et égalité des sexes
By Louise V. Labrecque on June 10, 2010
Ce n’est même pas une question. Plus que jamais il faut repenser le féminisme afin de mieux comprendre la condition féminine actuelle. Diane Guilbault, l’auteure de cet extraordinaire petit livre : « Démocratie et égalité des sexes », interroge les liens complexes unissant le corps, la société, les religions, les cultes, les systèmes et les politiques, notamment les accommodements dit raisonnables. L’éducation des filles, depuis toujours, englobe le corps et cerne tout particulièrement le sexe, organe de procréation. Ce faux pouvoir, les femmes l’ont appris par cœur, au travers des siècles de silence, de mimétisme, de séduction.
La réalité des choses
By Louise V. Labrecque on December 3, 2009
Réfléchir à l’émergence des préoccupations culturelles dans l’arène publique, voilà ce que propose l’auteur Simon Brault avec son livre FACTEUR C. Dans ce vibrant plaidoyer pour « la culture pour tous », l’auteur interpelle tant les artistes, les entreprises culturelles, les gens d’affaires, les journalistes, les politiciens, que l’ensemble des citoyens, afin de réfléchir tous ensemble à l’importance de la culture...
Ce n’est pas ma fête
By Louise V. Labrecque on October 1, 2009
J’aime beaucoup les anniversaires. Ils nous invitent à déclarer des sentiments trop souvent tacites, qui vont sans dire, mais qui vont tellement mieux en les disant. Ils invitent aussi à la rencontre avec le passé, à des retours vers ce que l’on fête, à des prises de consciences renouvelées vers soi, comme l’air de dire : « J’ai eu de la chance ». Ainsi, je m’amuse à évoquer les mille et unes réflexions se situant au cœur du dernier livre de Milan Kundera : Une rencontre.
« … et j’ai signé : Étoile »
By Louise V. Labrecque on September 2, 2009
Nous vivons une époque exceptionnelle de l’histoire de l’humanité. En effet, nous sommes enfin sortis des mythes anciens qui décrivaient, d’une manière ou d’une autre, la création de l’Univers. En somme, nous voilà sortis d’une vision du monde qui traçait invariablement une frontière entre le Ciel et la Terre, le Bien et le Mal. Ces mythes plaçaient la Terre au centre de l’Univers, tel un nombril originel, et la religion était, de ce fait, profondément imprégnée des idées d’Aristote. Toutefois, lorsque Galilée découvrit des détails astronomiques dans le Ciel divin, nous étions déjà passés de l’autre côté du miroir. Et nous savons aujourd’hui l’impact que ses observations eurent sur l’avenir de la civilisation en général et sur la recherche scientifique en particulier.
Darwin: sur le fil très ténu d’une humeur simple
By Louise V. Labrecque on August 6, 2009
C’est tout bête?
La sélection naturelle, l’adaptation au milieu, l’évolution des espèces, et quoi d’autre encore ? Ah oui : les histoires de fous aux Galapagos, les singes qui parlent (on en connaît tous !), l’architecture de l’embryon, les fleurs musicales, les hirondelles de Tchernobyl et les batailles de mouches, constituent quelques exemples figurant au palmarès de ce livre extraordinaire, Darwin, cest tout bête, qui relate, avec un humour imparable, la vie du célèbre naturaliste et scientifique Charles Darwin. L’auteur, Marc Giraud, a frappé dans le mille, en proposant aux néophytes en la matière toute la rigueur de l’activité cérébrale de Darwin, mais sous une forme ludique particulière, où l’interrogation se dresse de tous bords, tous côtés.
Un peu de dignité SVP ! (DATE DE PARUTION 30 OCTOBRE 2008)
By Louise V. Labrecque on June 18, 2009
C’était un soir d’automne, un jeudi soir qui aurait pu être banal. Je marchais en direction du théâtre St-Denis. J’étais en avance au rendez-vous, un concert-bénéfice de la Fondation Garceau fondé e par Brigitte Garceau et l’Institut des affaires publiques de Beryl Wajsman, venant en aide aux démunis, notamment des enfants. Je décidai d’entrer dans un café, et là, près de la fenêtre, je bus un allongé, en regardant la rue et les gens...
À contre-Coran (DATE DE PARUTION 9 AVRIL 2009)
By Louise V. Labrecque on June 18, 2009
Comme on l’a vu durant les audiences de la commission Bouchard-Taylor, plusieurs bien-pensants considèrent que notre société démocratique devrait se plier à toutes les revendications faites au nom de l’Islam. C’en était trop pour Djemila Benhabib qui, dans l’éclairant ouvrage qu’elle vient de lancer, critique notamment le fait que, dans leur rapport, les commissaires Gérard Bouchard et Charles Taylor ont complètement négligé de faire la distinction entre « musulmans » et « islamistes », ces derniers étant de la graine de fanatiques et ne constituant, de ce fait, qu’une infime minorité parmi les immigrants de religion musulmane...
Devenir mozartien, un art aussi simple que l’amour
By Louise V. Labrecque on May 28, 2009
En vue de l’écriture de cet essai, Émile Ortenberg semble n’avoir eu pour seule ambition que de vivre un message de lumière. On constate à sa lecture que son propos se résume à merveille par cette seule idée, car c’est bel et bien dans cette optique que l’auteur rend compte de la lucidité, de l’amour et du bonheur que comporte la musique mozartienne, une musique à laquelle, d’ailleurs, de plus en plus de mélomanes accordent un statut tout à fait spécial...
On n’entre pas au désert avec le goût du chaos
By Louise V. Labrecque on May 6, 2009
Dans les vingt nouvelles constituant ce livre, on constate un écrivain qui n’écrit pas pour s’éloigner des gens, mais au contraire pour essayer de s’en rapprocher. Salah Benlabed nous révèle que s’il n’a jamais eu besoin de certitude et que, selon lui, tout est une entreprise à perte, c’est là qu’il veut tout de même travailler, c'est-à-dire dans une entreprise qui est humaine avant d’être littéraire.
À contre-Coran
By Louise V. Labrecque on April 9, 2009
Comme on l’a vu durant les audiences de la commission Bouchard-Taylor, plusieurs bien-pensants considèrent que notre société démocratique devrait se plier à toutes les revendications faites au nom de l’Islam. C’en était trop pour Djemila Benhabib qui, dans l’éclairant ouvrage qu’elle vient de lancer, critique notamment le fait que, dans leur rapport, les commissaires Gérard Bouchard et Charles Taylor ont complètement négligé de faire la distinction entre « musulmans » et « islamistes », ces derniers étant de la graine de fanatiques et ne constituant, de ce fait, qu’une infime minorité parmi les immigrants de religion musulmane.
Le Bon Prof
By Louise V. Labrecque on February 5, 2009
Le Québécois David Solway, écrivain anglophone et poète reconnu qui s’est notamment mérité en 2004 le Prix littéraire de la ville de Montréal, est l’auteur de l’essai sur l’éducation Le bon prof. Dans ce livre, on entre en conflit frontal avec la « nouvelle vérité ». En effet, en plein « renouveau pédagogique », voici un ouvrage qui décape, littéralement, et nous sort de ces tristes zones embourbées jusqu’au cou par le prêt-à-penser de la pensée unique...
Nous sommes tous Kafka
By Louise V. Labrecque on January 15, 2009
On commence à ouvrir les yeux lentement sur les vrais rapports qui lient l’auteure à Kafka, et cela, dès la première page. Les métamorphoses, c’est bien connu, s’opèrent lentement, de fil en aiguille ; mais pas ici. C’en est presque frustrant, car déjà on sait que le suicide, réellement la mort, est imminente, à la toute fin...
Un exil à la fois intérieur et extérieur
By Louise V. Labrecque on December 18, 2008
Un exilé, c’est quelqu’un qui a des souvenirs différents. Et qui revient de loin . En littérature, il est facile de les reconnaître, ceux-là qui bâtissent sur l’expérience passée afin de recréer la vie présente, riche et sensible. Souvent, leur grande sagesse inspire un choix de vie, un changement de position, un peu comme le fait de changer de lunettes, ou de coiffer ses cheveux la raie sur l’autre côté...
Le festin lu
By Louise V. Labrecque on November 27, 2008
Le repas est un acte social. Il est le rituel par excellence de la socialisation, soutenu, à partir du dix-neuvième siècle, par un nouveau discours alimentaire, tout à la fois hédoniste et normatif...
La Fonderie Darling: un espace de création unique
By Louise V. Labrecque on November 13, 2008
« Il n’y a pas plus québécois qu’un Québécois ! » Voici une maxime résumant à elle seule un type de québécitude bête à pleurer, un complexe en somme. De ce genre de cliché, de préjugé, de formule toute faite, impossible de ne pas faire matière à réflexion lorsque l’on visite la Fonderie Darling, nichée au cœur du Faubourg des Récollets, dans le « Quartier Éphémère ». Par sa mission, cet endroit étonnant oblige à sortir de soi et des sentiers battus, pour entrer de tout son long dans l’Autre, dans ses différences et complexités...
Un peu de dignité SVP !
By Louise V. Labrecque on October 30, 2008
C’était un soir d’automne, un jeudi soir qui aurait pu être banal. Je marchais en direction du théâtre St-Denis. J’étais en avance au rendez-vous, un concert-bénéfice de la Fondation Garceau fondée par Brigitte Garceau et l’Institut des affaires publiques de Beryl Wajsman, venant en aide aux démunis, notamment des enfants...
Sébastien Dhavernas: un souffle nouveau en politique
By Louise V. Labrecque on October 2, 2008
C’est le portrait d’un homme intègre que je vous présente aujourd’hui. En le rencontrant et en discutant avec lui de ses idées et de ses priorités, j’ai pu percevoir un homme pour qui le dialogue, l’ouverture aux autres et la compassion sont réellement les moteurs de l’action, notamment politique...
La fonderie Darling : un espace de création unique
By Louise V. Labrecque on September 18, 2008
Il n’y a pas plus québécois qu’un Québécois ! » Voici une maxime résumant à elle seule une québécitude bête à pleurer, un complexe en somme. De ce genre de cliché, de préjugé, de formule toute faite, impossible de ne pas faire matière à réflexion lorsque l’on visite la Fonderie Darling, nichée au cœur du Faubourg des Récollets, dans le « Quartier Éphémère »...
Cette riche mosaïque humaine
By Louise V. Labrecque on September 4, 2008
Les témoignages sont à la mode. On raconte sa vie. Dans le roman de Josée Bilodeau, la ville désarticulée est au contraire mise en scène, sur 188 pages, avec un impressionnant patchwork de personnages, tous plus hétéroclites les uns que les autres. Au détour des rues et des ruelles, dans les clameurs urbaines, On aurait dit juillet nous transporte dans une ville inconnue – j’aime bien imaginer qu’il s’agit d’un Montréal chargé de vie-, s’observant au travers mille et unes vitrines, comme des scènes parfaitement liées au décor de la ville...
Ces « poètes » de brousse…
By Louise V. Labrecque on August 21, 2008
Ils parlent tous du contexte… Le contexte dans lequel ils ont grandi, par exemple. « Très jeune, je voulais devenir écrivain », pour reprendre du même souffle : « l’école – c’est-à-dire la société -, ne semblait pas répondre à ce rêve »...
Nous sommes l’espèce fabulatrice
By Louise V. Labrecque on August 21, 2008
Notre spécialité, notre péjorative, notre manie, notre gloire et notre chute, c’est le pourquoi...
Lu: Omaha beach
By Louise V. Labrecque on July 10, 2008
6 juin 1944. Omaha Beach, Omaha « la sanglante », est l’une des cinq plages du débarquement de Normandie, lors de la Seconde guerre mondiale. Le jour J, Bloody Omaha sera le lieu des plus lourdes pertes américaines...
CHUT! Ça commence… «Il était une fois…»
By Louise V. Labrecque on June 26, 2008
Jo Légaré a connu une histoire d’amour avec le peintre Guildo Molinari, cet artiste en arts visuels de grand talent dont l’œuvre est trop peu connue. Jo Légaré parle en prose dans ce récit autobiographique. Un récit bien écrit donne toujours l’impression d’être autobiographique. Et puisque c’est d’amour dont il est ici question, les banalités y sont, comme de la musique, poignantes...