Par Louise V. Labrecque le 4 septembre 2008
Les témoignages sont à la mode. On raconte sa vie. Dans le roman de Josée Bilodeau, la ville désarticulée est au contraire mise en scène, sur 188 pages, avec un impressionnant patchwork de personnages, tous plus hétéroclites les uns que les autres. Au détour des rues et des ruelles, dans les clameurs urbaines, On aurait dit juillet nous transporte dans une ville inconnue – j’aime bien imaginer qu’il s’agit d’un Montréal chargé de vie-, s’observant au travers mille et unes vitrines, comme des scènes parfaitement liées au décor de la ville...